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Le chef d'établissement jugé pour ne pas avoir dénoncé la relation présumée entre une élève de 13 ans 1/2 et son professeur a été relaxé

Ecouter le flash sur la radio Bergerac 95 

http://www.bergerac95.fr/public/MAJ/journal.mp3

Hier après-midi, le tribunal de Bergerac a relaxé le directeur du collège st Joseph à Sarlat. Ce dernier était accusé de non dénonciation suite à la découverte d'une relation « inappropriée » entre un professeur d'histoire-géographie et d'une élève de 5e âgée au moment des fait de 13 ans ½.

Une enquête judiciaire à été ouverte par le parquet de Bergerac qui soupçonne une relation entre une élève de 13 ans ½ d'un collège de Sarlat et d'un professeur remplaçant de 39 ans. Les faits ont eu lieu entre le 1er mars 2015 et le 5 juin 2015. Cependant, ce n'est pas le professeur qui était jugé hier après-midi, mais le directeur de l'établissement pour non dénonciation de mauvais traitements infligés à une élève. Le directeur est suspendu depuis le mois de septembre, le professeur, lui, à été suspendu plus tôt, au printemps dernier et sera jugé en 2017.
Tout à commencé entre une dispute entre deux éléves, l'une d'elle gifle l'autre en lui disant : « ce n'est parce que tu couches avec le prof d'histoire que tu peux te croire tout permis ! », c'était un peu après l'arrivée de la nouvelle Conseillère d'éducation au mois de mars. Cette dernière rapporte cette dispute au directeur : « que voulez-vous que j'y fasse... » répondra-t-il. Il se défend en indiquant qu'on ne lui avait pas donné les noms. En mai, lors d'un voyage scolaire, un baiser est échangé entre le professeur et la jeune fille, et leur attitude trop proche est remarquée par les encadrants et les élèves.
Au retour du voyage, lorsque le directeur aura vent de ces accusations, il enverra un courrier au rectorat et au diocèse. Durant le procès, le juge essaie de savoir depuis combien de temps le directeur était au courant de cette relation. Ce dernier clame son innocence en évoquant un manque d 'élément flagrant pour formuler des accusations, mais de son propre avœu, il révèle l'existence d'une éventuelle négligence de sa part... Une pétition de 43 professeurs circule, ces derniers étant outrés par les poursuites dont fait l'objet le directeur de leur établissement.
La cour n'a pas suivie les réquisitions du procureur de la république qui réclamait 6 mois de prison avec sursis. Et a prononcé la relaxe du directeur, comme le demandait son avocat. Les parties civiles, les parents de la jeune fille, sont déboutés de leurs demandes du fait de cette relaxe

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